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Haïti : Le gang Viv Ansanm est inclus par l’ONU sur une liste de violations graves contre les enfants

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La coalition de gangs haïtiens Viv Ansanm a été incluse pour la première fois sur la « Liste de la honte » des Nations Unies , un document officiel qui désigne les groupes armés responsables de graves violations des droits des enfants dans les contextes de conflit armé.

Cette désignation marque un précédent historique pour Haïti , car c’est la première fois qu’une organisation haïtienne apparaît dans le rapport , qui est produit chaque année par le Bureau du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés.

Selon le rapport de 2024, Viv Ansanm est responsable d’actes tels que le recrutement forcé de mineurs, le meurtre, la mutilation, la violence sexuelle, les enlèvements et les attaques contre des écoles et des hôpitaux , tous considérés comme des crimes graves au regard du droit international humanitaire.

Viv Ansanm, qui signifie « Nous vivons ensemble » en français, est un réseau de gangs qui a gagné en notoriété ces dernières années pour son contrôle de vastes zones de la zone métropolitaine de Port-au-Prince et son implication dans la vague croissante de violence qui a fait des milliers de morts, des déplacés et des communautés entières en proie à la peur.

Dans le rapport, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé sa « profonde préoccupation face à l’augmentation alarmante des abus envers les enfants en Haïti » et a appelé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour protéger les enfants dans ce pays des Caraïbes.

La liste de la honte inclut chaque année des groupes armés et des forces étatiques qui ont commis six violations graves contre des enfants : recrutement, meurtre et mutilation, violences sexuelles, enlèvements, attaques contre des écoles et des hôpitaux et refus d’accès humanitaire .

En Haïti, les organisations humanitaires et les agences de l’ONU alertent depuis 2022 sur l’utilisation systématique de mineurs par des gangs, qui les forcent à participer à des actes violents ou en font des victimes d’exploitation sexuelle et de trafic.

Avec cette inscription, Viv Ansanm devient soumise à des sanctions potentielles et à une surveillance plus stricte de la part du Conseil de sécurité des Nations Unies et d’autres organisations multilatérales.

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