|
Getting your Trinity Audio player ready...
|
Plusieurs quartiers de la capitale haïtienne se sont réveillés une fois de plus, ce mardi 25 février, sous la terreur des gangs armés. À Delmas 30, des membres de la coalition « Viv ansanm » ont orchestré une attaque sanglante qui a tué plusieurs habitants et contraint d’autres à fuir leur domicile pour se protéger.
Une fois de plus, sous les yeux des autorités de l’État, la capitale haïtienne a vécu ce mardi une journée de terreur. Les hommes armés opèrent en toute quiétude dans les rues, autrefois occupées par des activités commerciales, aujourd’hui jonchées de cadavres, de maisons carbonisées et de familles en fuite. La nuit du 24 au 25 février a été particulièrement sombre et chaotique.
Les gangs armés ont orchestré une attaque sanglante contre la commune de Delmas tôt ce mardi. A Delmas 30, plusieurs habitants sont tués et plusieurs maisons incendiées. Cette situation catastrophique pousse les habitants à quitter rapidement les lieux pour échapper à la fureur des gangs.
Selon les constats, des corps sans vie ont été retrouvés éparpillés dans les rues, transportés sur des brouettes par des habitants désemparés. Ces actes malhonnêtes prouvent que la population est livrée à elle-même, abandonnée par ceux dont la mission est de la protéger.
Lors des événements, deux militaires des Forces Armées d’Haïti (FAd’H) ont été tués. Outre les pertes humaines, de nombreuses personnes ont été blessées par balles, dont plusieurs policiers.
La peur et l’incertitude dominent désormais la vie des habitants de Port-au-Prince. Tabarre 27, Carrefour de l’aéroport, Nazon, Cité Militaire, Fort-National, Carrefour-Feuilles, ainsi que des communes périphériques comme Kenscoff, Gressier et Léogâne ont subi la violence sans précédent des bandes armées.
Emmanuel Sainsilien
